INTERVIEW. A 18 ans, Alicia Aylies, première Miss Guyane à accéder au titre de Miss France, ne manque pas d’assurance. Rencontre avec notre nouvelle reine de beauté.
Closer: Qu’avez-vous ressenti en entendant que vous étiez Miss France 2017 ?
Alicia Aylies : Je ne m’y attendais pas. J’ai été chamboulée par plein d’émotions en même temps. La joie, la surprise… La pression de toute la préparation est retombée d’un coup. J’ai réalisé aussi que je ne reverrais plus certaines miss avec qui j’ai partagé plein de belles choses… J’étais ailleurs, transportée.
C: Devenir Miss France, c’était un rêve de petite fille ?
A.A.: Non. C’est venu à partir de l’âge de 16 ans. Les membres de mon comité m’ont repérée lors d’un défilé. Ils ont vu en moi un certain potentiel et ils m’ont encouragée à me présenter. Vu leur enthousiasme, j’ai fini par y croire et je me suis inscrite.
C: On a pu lire que vous aviez agacé un peu l’organisation Miss France. Que s’est-il passé ?
A.A.: Ce n’est pas vrai du tout. Je ne sais pas d’où sort cette information. Sylvie Tellier m’a parlé de ça, mais elle non plus ne comprend pas d’où ça vient.
…Merci.❤️ pic.twitter.com/jkF9Ccbzxl
— Alicia AYLIES (@aliciaayliesoff) December 18, 2016
C: Dans un portrait qui vous est consacré, votre père a expliqué que vous aviez eu une enfance malheureuse…
A.A.: Je ne l’ai pas lu, mais ce n’est pas le cas. Quand nous sommes partis vivre en Guyane avec ma mère [Alicia est née en Martinique et ses parents ont divorcé quand elle avait 3 ans, NDLR], je ne voyais plus mon père qu’une ou deux fois par an. Alors, petite, c’était effectivement un peu difficile à vivre. Mais, en grandissant, je me suis habituée. A part ça, j’ai eu une belle enfance. J’ai fait de l’escrime jeune, je travaillais bien à l’école…
C: Bien que divorcés, vos parents étaient tous les deux présents pour l’élection. Ça vous a fait plaisir qu’ils soient réunis ?
A.A.: Oui, j’ai été très touchée, parce que je crois que je n’avais jamais fait de photos avec mes deux parents.
Une interview à retrouver dans le nouveau numéro de Closer, en kiosque vendredi et téléchargeable sur smartphone, iPad et KiosqueMag dès jeudi soir à 20 heures.