Il aurait pu se faire arrêter à 14 ans. Et pourtant, Jordan Barrett est devenu un top model en un regard, un seul…
Yeux revolver et regard qui tue… Malgré son petit air canaille, la ressemblance de Jordan Barrett avec un gangster s’arrête là. Même si sa carrière débute pourtant par un petit larcin ! Originaire de Byron Bay, spot de surf mythique sur la côte Pacifique de l’Australie, Jordan est repéré en 2010 par un talent scout, alors qu’il s’apprêtait à voler des allumettes ! Il n’a que 14 ans et sa bonne étoile est au rendez-vous : le dénicheur de talents de l’agence IMG préfère entamer la conversation et lui laisser sa carte de visite plutôt que de le dénoncer. « Je voulais juste fumer une cigarette, mais je n’avais pas de feu, alors j’avais décidé de prendre quelques allumettes sur le comptoir », reconnaît Jordan au New York Magazine.
De retour chez lui, sa mère – qui l’élève seule – trouve, par hasard, la carte de visite oubliée par son fils dans son jean, et c’est elle qui envoie des photos à l’agence. Jordan devra pourtant attendre ses 18 ans pour être signé chez la prestigieuse agence IMG. « Mon agent me taquinait en me disant qu’IMG ne voulait pas s’occuper d’un petit voleur d’allumettes de 15 ans. »
Surnommé « le jeune Leonardo DiCaprio »
Il faut dire que, question héritage, la famille du magnétique Jordan n’est pas inconnue sur la Gold Coast australienne. Son père, Adrian Barrett, est un trafiquant de drogue notoire : son trafic de cannabis pesait près de 8,5 millions d’euros au moment de son arrestation, en 2013. Avec sa nouvelle compagne, ils ont été condamnés à huit ans de prison. Heureusement, Jordan préfère travailler sa photogénie pour faire fortune.
Surnommé « le jeune Leonardo DiCaprio » pour ses yeux de félin bleu lagon et ses mèches blondes, Jordan devient rapidement la nouvelle coqueluche des campagnes de pub. Tom Ford, Balmain, Versace, les maisons de luxe se l’arrachent. Couronné « it boy de l’année » par Vogue USA, à 20 ans, Jordan est devenu le beau gosse incontournable de la modosphère. Il poursuit sa carrière loin de son paternel et suit des cours de comédie à Hollywood. « Un vrai défi, explique-t-il à Vanity Fair. Ça m’a poussé à utiliser mon cerveau autrement. C’était parfois comme une thérapie. » Il écume les plateaux photos comme les tapis rouges. Kate Moss, Paris Hilton, avec laquelle il a démenti toute liaison, Lara Stone, Lily Donaldson, Hailey Baldwin, les plus belles et célèbres party girls sont pendues à son bras. Décidément, les filles aiment les bad boys… ou leur héritier.