S’il veut être candidat à la primaire de la gauche, Vincent Peillon va d’abord devoir régler les quelque 19.500 euros qu’il doit au PS. Et il a jusqu’à… demain !
Les ennuis commencent déjà pour Vincent Peillon. A peine s’est-il déclaré candidat à la primaire de la gauche que l’ancien ministre de l’Education nationale voit ressurgir de vieux dossiers qui pourraient bien lui coûter cher…
Selon Le Canard Enchaîné, en kiosque ce mercredi, le député européen serait en retard dans le versement de ses cotisations au Parti socialiste. Et pas qu’un peu : à en croire le palmipède, Vincent Peillon serait en effet redevable de 19.500 euros à son parti… Si la somme est conséquente, c’est que l’homme politique de 56 ans n’aurait pas versé un centime au PS de depuis trois ans. Seulement voilà : pour concourir à la primaire de la Belle Alliance Populaire, Vincent Peillon doit être à jour de ses cotisations avant la date limite de dépôts des candidatures fixée… à demain. Autant dire que le temps presse !
« Pas de boules puantes ! »
Mais ce n’est pas un souci puisque l’intéressé a juré hier soir que « cette question serait réglée dans le 24 heures ». « S’il y a des cotisations à mettre à jour, je les mettrai à jour avant le dépôt des candidatures, comme cela se fait toujours », a ainsi assuré Vincent Peillon à LCI, soulignant « ça (faisait) 20 ans » qu’il était membre du PS. Et l’ex-ministre d’appeler à élever le débat : « Je veux un beau débat d’idées, pas un échange de boules puantes ! », a-t-il lâché. Qui a dit que l’argent n’avait pas d’odeur ?