Julien Dray n’a pas du tout apprécié le post Facebook de Rémi Branco, chef de cabinet de Stéphane Le Foll, publié le 7 décembre. Et il lui a donc répondu très agressivement…
La primaire de la gauche exacerbe les tensions au sein du parti. En façade, les membres du PS prônent le rassemblement et la réconciliation. Mais la réalité est assez éloignée de cette vision utopiste. En témoigne le commentaire de Julien Dray sur Facebook, sous un post daté du 7 décembre de Rémi Branco, chef de cabinet de Stéphane Le Foll, repéré par Le Figaro. « Montebourg, Hamon et maintenant Peillon. À quand la candidature de Dray? Cette primaire n’est même plus un congrès du PS mais du NPS! », s’était interrogé Rémi Branco, plein d’ironie.
Une sortie qui a eu le don de faire sortir Julien Dray de ses gonds, vu l’agressivité de son commentaire : « Tu vas retirer ce truc, car même si je suis un peu vieux, je peux encore t’envoyer mon poing dans ta face de jeune loup de cabinet ministériel », a commencé le conseiller régional d’Île-de-France. Puis de continuer sur sa lancée : « Un jour celui-là, je vais le croiser… Et même à 62 ans avec le diabète, je peux mettre une baffe. C’est pas un problème d’humour ou pas, c’est juste qu’il m’emmerde avec son poste à la con ». Sans filtre !
Les divisions de la gauche
Qu’est-ce qui a donc bien pu énerver Julien Dray comme ça ? Comme l’explique le Figaro, c’est précisément la candidature probable de Vincent Peillon pour contrer Manuel Valls qui a provoqué l’accrochage. Julien Dray est soupçonné d’en être à l’origine. Ce n’est pas tout : dans son post, Rémi Branco fait ironiquement référence au NPS, le Nouveau Parti Socialiste, un courant à la gauche du PS animé par Vincent Peillon, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg de 2003 à 2005, et qu’avait rejoint Julien Dray. Il a finalement quitté le courant, et espérait alors que le NPS rejoigne François Hollande… En vain.