Ce samedi 26 novembre, Tony, 3 ans, est décédé après avoir été battu à mort par son beau-père. Découvrez la personnalité très trouble de celui qui a reconnu sa culpabilité.
Le calvaire vécu par Tony, 3 ans, fait froid dans le dos. Ce samedi 26 novembre, le petit garçon est décédé sous les coups de son beau-père, Loïc Vantal. Il aura fallu attendre 48 heures pour que sa mère alerte les secours mais il était déjà trop tard. En examinant la dépouille du petit garçon, le médecin légiste a déterminé qu’il était mort après une rupture du pancréas et de la rate. Son beau-père de 24 ans, mis en examen pour « meurtre aggravé » et « violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans » après avoir battu à mort l’enfant de sa compagne, a reconnu les faits.
Le petit Tony aurait souvent subi la colère de son beau-père, sans activité professionnelle. Il avait été condamné sept fois pour violences puis incarcéré à plusieurs reprises. Certains voisins se souviennent de scènes de violence au sein du domicile. « On l’entendait tous les matins lui crier ‘Je vais te mettre la gueule dedans’, parce que le petit avait fait pipi au lit. On se doutait qu’il était frappé » rapporte une source au Parisien.
« Il a conscience de la gravité de ses actes »
Si certains dressent le portrait d’un homme violent, son avocat assure que Loïc V. a conscience de la gravité de son geste. « Contrairement à ce que j’ai pu lire, ce n’est pas quelqu’un d’insensible. Il était complètement effondré, en pleurs, dans un très mauvais état psychologique. Il a très bien pris conscience de la gravité de ses actes » a-t-il expliqué à l’Express. Loïc V. entend bien prouver qu’il n’avait pas l’intention de donner la mort à l’enfant bien que le petit Tony a été très régulièrement son souffre-douleur. Par ailleurs, la mère de l’enfant a révélé en garde à vue que son compagnon était souvent violent avec son enfant et qu’elle l’avait déjà mise en garde et conseiller d’arrêter sous peine de « tuer Tony« . Malgré tout, la jeune femme de 19 ans n’a pas dénoncé son compagnon alors qu’il en était encore temps par peur de perdre la garde de son fils.