Ségolène Royal pourrait bientôt diriger le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) à l’ONU, selon Le Figaro.
Ségolène Royal ne sait pas de quoi demain sera fait, et prépare donc déjà l’après-2017. Pourquoi pas un poste à l’ONU ? La ministre de l’Ecologie s’y verrait bien diriger le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), selon des informations publiées par le Figaro ce jeudi. Mais pour le moment, c’est plutôt mal parti : « L’ONU n’y est pas très favorable« , a avoué un diplomate au journal. « La France contribue assez peu au budget du Pnud, et en plus, il y a déjà le lobbying français pour propulser l’ancien ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, à la tête de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)« , a détaillé la source onusienne. Pour info, depuis 2009, c’est l’ancien Premier Ministre de Nouvelle-Zélande, Helen Clark, qui occupe le poste d’administrateur de ce programme.
Des Français à l’ONU
Notre Ségolène Royal nationale pourrait bien convenir pour sa succession, car les thématiques autour de cet organisme sont chères à la ministre. « le PNUD est l’un des principaux organismes multilatéraux de développement contribuant à éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités et l’exclusion », peut-on lire sur le site Internet du programme. « Le cancer de notre société aujourd’hui, ce sont les inégalités », martelait en 2011 sur France Info celle qui était candidate à l’élection présidentielle de 2007. Un poste au Pnud taillé pour elle, donc ?
Comme l’a indiqué une source du ministère des Affaires Etrangères toujours au Figaro : « Il est bon d’avoir des responsables français qui puissent peser sur les affaires internationales à l’ONU« . « Plus il y a de Français à des postes de responsabilités à l’ONU, mieux c’est », a-t-il renchéri. Il n’y a plus qu’à espérer que l’ONU se laisse convaincre par la ministre…