Alors que NKM a révélé ce matin que François Fillon lui avait refusé un poste de ministre parce qu’elle était enceinte, Juliette Méadel, l’actuelle secrétaire d’Etat de l’Aide aux victimes, a posté un message cinglant sur Twitter…
« Tu ne seras pas ministre parce que tu es enceinte ». Voilà ce que François Fillon aurait dit à Nathalie Kosciusko-Morizet alors qu’il était premier ministre et qu’elle attendait son deuxième enfant, comme l’a (re)dit l’intéressée ce matin lors de son passage sur France Info. « C’est quelque chose qui m’est arrivée à chacune de mes grossesses et je prends à témoin toutes les femmes qui nous écoutent, je pense qu’il y en a beaucoup d’entre elles auxquelles c’est arrivé », a témoigné NKM, qui finirait par être nommée ministre de l’Ecologie en 2010, après avoir accouché.
Cette révélation a fait bondir Juliette Méadel. L’actuelle secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes est elle aussi maman. Et lorsqu’elle a été nommée à ce poste en février dernier, la jeune femme de 42 ans était enceinte de son quatrième enfant. Elle s’est donc sentie légitime pour donner son avis sur la question, via un message cinglant posté sur Twitter ce mardi après-midi :
François Hollande et Manuel VALLS, eux, m’ont nommée ministre alors que j’étais enceinte. #egalitefemmehomme https://t.co/sZKopWxglY
— Juliette Méadel (@juliettemeadel) November 22, 2016
Dans une interview accordée à Closer en juillet dernier, Juliette Méadel confiait même qu’elle ne se sentait pas prête à entrer au gouvernement alors qu’elle était enceinte… mais que François Hollande et Manuel Valls l’avaient « convaincue du contraire ». « Ce n’était pas un problème pour eux », insistait la secrétaire d’Etat. « Selon moi, il est très important pour toutes les femmes de pouvoir allier leur vie de famille avec leur épanouissement professionnel. Pour l’écrasante majorité des femmes, ce n’est pas facile de cumuler les deux », estimait-elle encore. En ce qui concerne NKM, notons toutefois que lors de sa grossesse, elle était bien au gouvernement, non pas en tant que ministre, certes, mais en tant que secrétaire d’État au Développement de l’économie numérique.