OK, le rôle de first lady revient d’office à Melania Trump, la troisième femme de Donald Trump. Mais Ivanka, sa première fille, n’aurait-elle pas été parfaite ?
Qui de Melania ou Ivanka Trump sera la vrai first lady de la présidence de Donald Trump. Voilà la question qui se pose à quelques semaines de l’entrée en fonction du nouveau président des Etats-Unis tant sa fille a pris de la place dans la campagne de son père. Animation de convention, conseil stratégique sur le choix Mike Pence, le colistier de Donald Trump (et futur vice-président), prise de position, Ivanka a été le visage féminin du camp Trump là où Melania a été plus discrète. Réservée, la troisième femme de Donald Trump a surtout fait parler d’elle à cause de ses photos dénudées. Un évènement qui n’a pas aidé la first lady à s’imposer en tant que telle durant la campagne. Et si elle a déjà annoncé qu’elle ne vivrait pas à la Maison blanche, y avait-elle vraiment place ? Éléments de réponse…
Origines. Petit village Slovène Vs New York
Melania : Elle est née le 26 avril 1970, à Novo Mesto, un petit village slovène. Son père était gérant d’une concession automobile et sa mère, employée d’une usine de textile. Elle a une grande sœur, Ines. Elle a rencontré Donald Trump en 1998 lors d’une soirée, avant de l’épouser en 2005.
Ivanka : Née le 30 octobre 1981, à New York, elle est la première fille de Donald Trump et Ivana, première épouse du nouvel élu. Elle a deux frères, Donald Jr et Erick, une demi-sœur, Tiffany (issue du mariage de son père avec Marla Maples), et un demi-frère, Barron (né de l’union de Donald avec Melania).
Études. Les jambes et la tête
Melania : C’est par un an d’études en architecture que Melania entame, à l’université de Ljubljana, ses études supérieures qu’elle n’achèvera pas, d’où le scandale de sa bio améliorée pendant la campagne. En 1992, elle échoue en finale d’un concours de mannequin d’un magazine slovène mais entame sa carrière de modèle. En 1996, elle s’installe à New York, et est naturalisée américaine en 2006. Engagée dans des œuvres de bienfaisance, elle possède une ligne de bijoux et une gamme de produits cosmétiques à base de caviar.
Ivanka : Inscrite dans la meilleure école de Manhattan, Ivanka fréquentera la prestigieuse Choate Rosemary Hall avant d’intégrer Georgetown pour deux ans. En 2004, elle obtient une licence en management à la Wharton School. Après quelques échecs dans la vente de bijoux et de vêtements, elle est devenue la vice-présidente du département Acquisition de la Trump Organization.
EXCLUSIVE: Melania Trump like you’ve never seen her before https://t.co/GZwLuejORJ pic.twitter.com/ukdet3CJRY
— New York Post (@nypost) July 31, 2016
Cote glamour: Top et modèle
Melania : S’il est bien un terrain sur lequel Melania ne craint personne, c’est bien celui du glamour. Ex mannequin, elle a défilé à Milan, Paris et New York et posé pour les plus grands photographes. En plus de ses photos nues qui ont fait couler beaucoup d’encre, elle a également fait la couverture de Vogue, Elle ou encore GQ…
Ivanka : Mannequin dès l’âge de 16 ans avec une couv du magazine Seventeen, Ivanka a défilé pour Versace, Thierry Mugler et Tommy Hilfiger. Et si elle a fait la couverture de Harper’s Bazaar en 2007, elle a aussi posé de manière très sexy pour des magazines plus confidentiel, comme Arena, une publication masculine anglaise.
Influence : La discrétion et l’action
Melania : Avec seulement 550 000 abonnés sur Twitter une semaine après l’élection, l’influence de Melania est à l’image de sa présence lors de la campagne : quasi inexistante. Après son discours plagié sur celui de Michelle Obama et le scandale de ses photos nues, elle a été priée de rester discrète. Tout juste a-t-elle eu le droit de défendre son mari après ses propos sexistes.
Ivanka : Forte de 2 500 000 followers sur Twitter, Ivanka est certainement la femme qui a le plus compté dans la campagne, entre animation de conventions, de meetings et mise en scène de sa grossesse. Elle milite aussi pour les femmes actives et a créé l’organisation Women who Work. Nombre de politiques américains disent qu’elle a l’oreille de son père. Elle serait responsable de son virage à 180 ° sur les femmes et sur le choix de son vice-président.
À la Maison blanche: Traditionnelle tradition
Melania : « Je veux être l’avocate des femmes et des enfants. » Contrairement aux précédentes first lady, Melania ne compte pas la jouer politique, mais rester traditionnelle. Loin d’elle l’idée de prononcer des discours, elle souhaite juste profiter de son mandat pour lutter contre « le cyber-harcèlement ».
Ivanka : Membre éminent de l’équipe de transition avant l’investiture, Ivanka ne s’investira pas plus. « Je serai la fille », a-t-elle répondu à la question de savoir quel serait son rôle à la Maison Blanche. Elle aussi veut s’engager pour les femmes et les enfants. Pas sûr que son père ne la consulte pas sur d’autres sujets…