Le procès en appel de l’affaire des paris s’ouvre ce lundi à Montpellier contre des joueurs de handball et leurs compagnes, dont la star du ballon Nikola Karabatic.
C’est la suite d’une affaire qui a débuté en 2012. En marge du match de handball qui opposait Cesson à Montpellier, la Française des jeux avait porté plainte après avoir remarqué des paris bien suspects. Les mises pour ce match s’élevaient en effet à 104 887 euros, dont 102 300 de paris sur le fait que Cesson mènerait à la mi-temps. Une somme astronomique comparée aux 3 000 euros de mises effectuées en moyenne dans le handball… Les joueurs sont accusés d’avoir truqué les paris, leurs compagnes sont également mises en cause. Nicolas Gillet, Mladen Bojinovic, Luka Karabatic, Primoz Prost, Yann Montiège, Giuseppe Palumbo, Mickaël Robin, Enzo Di Guardo, Dragan Gajic, Samuel Honrubia, Géraldine Pillet, Jennifer Priez, Issam Tej, Chokri M’Rassi ainsi que la star du handball Nikola Karabatic : tous sont condamnés à verser des amendes, plus ou moins lourdes. Une décision pour laquelle ces 16 prévenus ont fait appel.
« Nous sommes sereins »
Quatre ans après, le procès en appel se déroule enfin à compter de ce lundi à Montpellier. Un jugement qui a de quoi ternir l’image du handball, mais aussi de Nikola Karabatic. La star du ballon a un palmarès impressionnant : sacré deux fois meilleur joueur du monde, des victoires aux Jeux Olympiques, au championnat d’Europe et à la Ligue des Champions, le joueur risque gros. Papa d’un petit garçon né en avril dernier, il s’est cependant dit « serein » ce lundi interviewé par des journalistes en entrant dans le palais de justice : « Nous sommes dans un état d’esprit serein et apaisé, nous avons confiance en la justice », a confié Nikola Karabatic. « Nous sommes déterminés à démontrer au juge et à ses conseillers qu’il n’y a aucune preuve d’un match truqué. »