A droite comme à gauche, Emmanuel Macron a beaucoup été égratigné par la classe politique ces derniers mois… Morceaux choisis.
Le doute n’est plus. Après de longs mois passés à tourner autour du pot, Emmanuel Macron a officiellement annoncé ce matin qu’il se lançait dans la course à la présidentielle. « Le fruit d’une conviction intime et profonde », a assuré l’ancien ministre de l’Economie qui s’exprimait depuis un centre d’apprentissage de Bobigny, en banlieue parisienne. Le suspense est donc terminé alors que la probable candidature d’Emmanuel Macron a, ces derniers mois, fait couler beaucoup d’encre au sein de la classe politique. avant même qu’il n’annonce son départ de Bercy pour « entamer une nouvelle étape de son combat », les langues de ses petits camarades se déliaient déjà beaucoup sur les ambitions grandissantes du jeune et turbulent ministre… Et à droite comme un gauche, tous semblaient s’être mis d’accord pour casser du sucre sur le dos du mari de Brigitte Trogneux !
Pas « collectif », pas « loyal »
« Le talent, pour qu’il s’exprime sur le long terme, doit s’inscrire dans une aventure collective », dénonçait ainsi Stéphane Le Foll sur iTELE quelques jours avant le lancement d’En marche !, le mouvement politique d’Emmanuel Macron. Un mouvement beaucoup critiqué à gauche. « Les ministres sont égaux mais chez les ministres, il y a parfois plus d’égo que de gens égaux », philosophait ainsi Jean-Christophe Cambadélis sur BFMTV à la même époque.« Moi, ce que j’aime le plus au monde, c’est jouer collectif », estimait pour sa part Najat Vallaud-Belkacem quelques semaines plus tard. De son côté, Manuel Valls, dont les rivalités avec Emmanuel Macron sont connues de tous, affirmait avoir « un principe : la loyauté vis-à-vis du président de la République mais aussi des Français »… contrairement à son ennemi juré ? Emmanuel Macron, il n’y a guère qu’Anne Hidalgo qui « s’en fiche » et « n’en n’a rien à battre » !
« Le caterpillar de la gauche »
A droite non plus, on n’a pas épargné pas « le taré du troisième étage », comme le surnommait son collègue Michel Sapin lorsqu’ils étaient tous les deux à Bercy. Pour NKM par exemple, « le problème avec Macron, c’est que c’est très décevant sur la réalisation ». Mais la palme du scud le plus méchant revient à François Baroin : « Il a trahi la confiance et piétiné le gouvernement. Il est le caterpillar de la gauche ». C’est clair : depuis un an, Emmanuel Macron n’a cessé d’avoir les oreilles qui sifflent !