Remis sèchement à sa place par Stan Wawrinka hier soir lors du tournoi de tennis de Bercy car il bavardait, Jean-Vincent Placé livre sa version des faits.
« Oh, ça ne te dérange pas qu’on joue un match ? Non mais sérieux, il est minuit, si tu n’as pas envie de voir, tu rentres ! » Voilà ce qu’a lancé le tennisman Stan Wawrinka à un spectateur de Bercy, hier soir, alors qu’il était en train de perdre son match face à Jan-Lennard Struff lors du deuxième tour du Masters 1000. Et le spectateur en question n’était autre que Jean-Vincent Placé, alors en grande discussion avec Jean Gachassin, le président de la Fédération française de tennis.
Interrogé ce jeudi dans .Pol, l’émission politique en ligne du Huffington Post, de L’Internaute, du JDD et du Lab d’Europe1, Jean-Vincent Placé a reconnu avoir bavardé pendant le match… mais a nié avoir été le seul ! « Il y avait du monde derrière et à un moment, Wavrinka, qui était en train de perdre et qui était passable énervé, entend des chuchotements, mais des chuchotements de la tribune. Et comme moi je suis au premier rang… », a expliqué le secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat.
« C’est vrai que je chuchotais »
A la question de savoir si Stan Wawrinka s’adressait à lui directement, Jean-Vincent Placé a répondu : « Peut-être ». « C’est un peu comme dans les classes avec les élèves, il y en a trente, tout le monde chuchote et puis on prend celui qui est le plus connu et c’est moi. C’est vrai que je chuchotais à l’oreille de Jean Gachassin », a-t-il estimé, en profitant une nouvelle fois pour souligner que Stan Wawrinka, « qui a perdu d’ailleurs, était passablement énervé ». En résumé : le joueur suisse était « dans un mauvais jour » et c’est la seule raison qui explique qu’il se soit énervé…