Ca ne va pas mieux entre Emmanuel Macron et Manuel Valls. Même depuis que le premier a quitté le gouvernement, il est toujours en bisbille avec le second… Et dans l’entourage des deux hommes, ça balance !
Si, pendant presque deux ans, Emmanuel Macron et Manuel Valls ont été les pires ennemis de la terre (pour ne pas dire de l’univers), on aurait pu penser que la démission du ministre de l’Economie, qui a finalement quitté le gouvernement le 30 août dernier après avoir enchaîné les boulettes en tout genre, allait apaiser les tensions… Il n’en n’est rien ! « Ces deux-là sont irréconciliables », insiste un ami de deux hommes dans les colonnes du Figaro Magazine, en kiosque ce vendredi.
Pourtant, on y a cru. Samedi dernier à Tours, Manuel Valls a appelé la gauche à se rassembler et tendu la main aux frondeurs à l’approche de l’élection présidentielle. Aurélie Filippetti, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon… mais aussi Emmanuel Macron. Mais dans le camp de l’ex-locataire de Bercy, pas question d’accepter la main tendue par le premier ministre. « L’appel de Tours relève des manœuvres de congrès socialistes », aurait ainsi lancé, en privé, le mari de Brigitte Trogneux. Voilà qui a le mérite d’être clair.
« On dirait du mauvais Ségolène Royal »
Du côté du premier ministre, on a beau appeler à l’unité, on rigole tout de même bien des ambitions présidentielles du jeune et turbulent « Macaron », comme le surnomment ses détracteurs. « Macron ? C’est Valéry Giscard d’Estaing 2.0. Il ne peut pas être une espérance. Il a fait trois soirées pour délivrer son diagnostic. A la première, il nous a dit que le ciel est bleu, à la deuxième, que le soleil est jaune et à la troisième, que la mer est bleu », se moque ainsi un élu proche de Manuel Valls, qui résume, toujours aussi piquant : « On dirait du mauvais Ségolène Royal ». L’intéressée appréciera…