En mars 2015, un avion de la compagnie Germanwings s’était écrasé. Une femme, prétendant être la cousine d’une victime, avait menti. La justice a tranché.
Le 24 mars 2015, Andreas Lubitz, atteint de troubles psychiques, précipitait volontairement l’A320 de la Germanwings contre le massif alpin des Trois Evêchés, tuant sur le coup les 150 personnes voyageant à son bord. La compagnie Lufthansa, propriétaire de la Germanwings, avait proposé aux proches des victimes de se recueillir sur les lieux du drame. Parmi les proches d’une victime, une femme qui prétendait être la cousine d’une enseignante décédée dans le crash Elle a bénéficié des mesures mises en place pour les familles des victimes. Sandra C., 35 ans, avait appelé le numéro d’urgence destiné aux proches des victimes en faisant savoir qu’elle voulait aller sur les lieux du drame pour rendre hommage à sa cousine. La compagnie n’a pas mis en doute ses dires. Sandra C. avait donc été invitée à voyager en classe affaires à bord d’un vol spécialement affrété pour se rendre sur les lieux du drame, à Seyne-les-Alpes, avec l’un de ses « amis« , Ralf K., rencontré en réalité quelques jours avant sur un site de rencontres sur internet. Les deux individus avaient été logés dans un hôtel 5 étoiles de Marseille. Tout au long de l’hommage rendu aux victimes, Sandra C. a beaucoup pleuré.
Sandra C. a été démasquée grâce à l’un de ses tatouages, rendant hommage à une certaine « Anke », sa prétendue cousine. Les autorités ont découvert que les enseignantes décédées à bord s’appelaient Stefanie et Sonja. Au total, la compagnie allemande a déboursé 16 000 euros pour ce séjour auquel la fausse cousine d’une victime a participé. La justice a condamné la jeune femme – atteint du syndrome de Münchhausen – à un an de prison avec sursis.