Au micro de Philippe Vandel sur France Info, Philippe Candeloro est revenu sur les accusations de sexisme après avoir parlé du « joli petit postérieur » d’une patineuse lors de J.O. de Sotchi en 2014.
Philippe Candeloro n’est pas connu pour avoir la langue dans sa poche. Abonné aux phrases chocs qui ne font pas toujours l’unanimité, l’ancien patineur français, devenu commentateur sportif sur France Télévisions au côté de Nelson Monfort, avait vivement été critiqué lors des Jeux Olympiques de Sotchi en 2014 après avoir parlé du « joli petit postérieur » d’une patineuse. Des propos jugés sexistes qui avaient valu à Philippe Candeloro de sévères remontrances. Même le CSA s’en était mêlé après avoir reçu des plaintes.
« On vient me chercher pour faire le buzz »
Deux ans plus tard, l’ancien patineur ne comprend toujours pas ce qu’on lui reproche. « Je ne suis pas journaliste, je ne suis que consultant. C’est là où il y a une différence », a insisté Philippe Candeloro, invité ce mercredi de l’émission Tout et son contraire sur France Info. « Quand je suis invité dans une émission de télé, on vient me chercher pour me faire dire tout ce que j’ai sur le cœur, dans la tête et ailleurs pour que ça fasse du buzz », a-t-il encore estimé au micro de Philippe Vandel. D’ailleurs, selon lui, personne n’aurait rien trouvé à redire s’il était bisexuel. « Il n’y aurait pas de mot. Quand je commente le cul d’un patineur ou d’une patineuse, personne ne pourrait me traiter de quoi que ce soit parce que ça n’existe pas », a jugé Philippe Candeloro. Mais à quoi pense-t-il exactement ? « Je ne vais pas le dire parce que sinon je risque d’avoir mes copains du patinage artistique qui me sautent dessus ! », a-t-il conclu en riant.