Sur Europe 1, Jean-François Copé estimait hier qu’un pain au chocolat ne coûte que « 10 » ou « 15 centimes ». Après cette énorme bourde, il a tenté de se justifier ce matin.
Hier lundi, Jean-François Copé était l’invité des « lundis de la primaire » d’Europe 1. Le candidat à la primaire de la droite et du centre a été interrogé par un auditeur sur le prix d’un pain au chocolat et il avait alors répondu qu’il fallait débourser une somme se situant « aux alentours de 10 ou 15 centimes » pour pouvoir déguster un pain au chocolat… soit dix fois moins que le prix réel – et encore plus dans certaines grandes villes comme Paris. « Je suis loin du compte. Je ne vais pas en acheter souvent, c’est un peu calorique » s’est-il justifié maladroitement.
Mais depuis, les critiques n’ont pas été longues à émerger, accusant le candidat de la droite décomplexée d’être déconnecté des réalités. Et pour se défendre, il avait contre-attaqué dans le Figaro : « Il me semblait que l’actualité aujourd’hui, c’était le démantèlement de la ‘jungle’ de Calais plutôt que ce drôle de buzz. »
Et ce matin, Jean-François Copé est encore revenu sur la polémique dans les colonnes du Parisien, car le bad buzz l’agace profondément, et refuse toute leçon de morale : « Je ne connais pas le prix d’un pain au chocolat mais j’assume. Mais je n’ai pas de leçon de morale à recevoir, je suis un homme bien ancré dans le réel et élu depuis vingt ans à Meaux. »