Sur Europe 1, Jean-François Copé a une nouvelle fois taclé ses adversaires à la primaire de droite. Par ailleurs, le candidat est revenu sur ses rapports très tendus avec Nicolas Sarkozy.
Ce lundi 24 octobre, Jean-François Copé était l’invité des « lundis de la primaire » d’Europe 1. L’occasion pour l’homme politique d’envoyer une petite pique à Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon. « La vie n’est pas une page blanche : on ne peut pas être et avoir été » a-t-il lâché à la question de savoir : « Pourquoi les électeurs devraient voter pour vous et non pour vos adversaires ? ».
Au cours de cet entretien, Jean-François Copé a d’ailleurs évoqué ses rapports (très tendus) avec Nicolas Sarkozy. Il a fait référence à la petite phrase de son adversaire lors du premier débat télévisé : « La loi sur la burqa, pardon, Jean-François, ce n’est pas toi qui nous l’as imposée, et tu étais bien incapable d’imposer ni au Premier ministre ni au président de la République quoi que ce soit, pas plus hier qu’aujourd’hui ». « Ce n’est pas moi qui exprimait cette animosité inutilement agressive » assure-t-il, admettant par ailleurs qu’il se rangera derrière Nicolas Sarkozy s’il remporte la primaire. « Je l’ai dit, je me mettrai derrière celui qui gagne » a-t-il répété. Malgré tout, Jean-François Copé continue à croire en ses chances d’être le vainqueur. « Nous en sommes à la primaire, je suis candidat, et imaginez que je l’emporte ».