Quelques jours après la parution du livre « Un président ne devrait pas dire ça… », qui fait couler beaucoup d’encre, François Hollande appelle à « ne pas se laisser emporter » par certaines de ses déclarations choc…
Il remet ça ! Trois mois après la sortie de Conversations privées avec le président, qui avait fait grand bruit, François Hollande se confie à nouveau dans un livre polémique paru la semaine dernière, Un président ne devrait pas dire ça…, écrit par deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Un ouvrage qui fait couler beaucoup d’encre depuis sa parution. Pêle-mêle, François Hollande y dézingue ses adversaires politiques, et parle, d’un point de vue plus personnel, des trois femmes de sa vie : Julie Gayet, Valérie Trierweiler et Ségolène Royal. Parmi les déclarations qui ont fait le plus de bruit, celle sur la magistrature, que le président de la République qualifie d’« institution de lâcheté ». « Parce que c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux », lance-t-il ainsi. Une sortie qui a outré les magistrats et contraint François Hollande à se fendre d’une lettre d’excuse.
« Il ne faut jamais se laisser emporter »
Face à l’ampleur de certains de ses propos, le chef de l’Etat a tenu à apporter quelques précisions au cours d’une interview accordée ce week-end au journal régional Le Dauphiné. « Il ne faut jamais se laisser emporter par tel ou tel bout de phrase, sorti de son contexte. Ce qui m’importe, et je ne cesserai de le faire, c’est de restituer la cohérence de mon action », souligne ainsi François Hollande, sans toutefois clairement expliciter ce à quoi il fait référence. Et alors que certains de ses proches pensent qu’il s’est tiré une balle dans le pied avec ses confidences, le président de la République réaffirme qu’il prendra sa décision sur une éventuelle candidature à la présidentielle « au début du mois de décembre ».