Hospitalisé depuis le 18 septembre dernier à la suite d’une infection pulmonaire, Jacques Chirac a quitté la Pitié-Salpêtrière pour « poursuivre sa convalescence chez lui ».
N’en déplaise à Christine Boutin, Jacques Chirac est toujours des nôtres. Annoncé mort sur Twitter par l’ex-ministre dans un tweet qui avait mis le feu aux poudres, l’ancien président de la République, hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière à Paris depuis le mois dernier à la suite d’une infection pulmonaire, a quitté l’hôpital ce jeudi.
L’annonce a été faite cet après-midi par Frédéric Salat-Baroux, le gendre de Jacques Chirac. Ce dernier a indiqué à l’AFP qu’après trois semaines d’hospitalisation, l’ancien chef de l’Etat, âgé de 83 ans, « poursuivait sa convalescence chez lui ».
Il a frôlé la mort
Dimanche 18 septembre, Jacques Chirac avait dû écourter ses vacances au Maroc pour être hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, pour une « infection pulmonaire », avait fait savoir la famille de l’ex-chef de l’Etat. L’entourage de Jacques Chirac ne semblait guère rassuré sur l’état de santé de l’ancien dirigeant politique, qui ne cesse de se dégrader depuis qu’il a fait un AVC en 2005. Le lendemain de son rapatriement, le mari de Bernadatte avait même frôlé la mort.
Davantage que l’infection pulmonaire en elle-même, c’est surtout la répétition des pépins de santé de Jacques Chirac qui inquiétait le plus sa famille : « On sent qu’il n’a plus trop envie de se battre. La mort de sa fille Laurence, en avril, l’a profondément affecté. Il n’entend plus grand-chose, se déplace en fauteuil roulant et a beaucoup maigri. Sa mémoire est complètement défaillante. Il vit vraiment au ralenti », confiait l’un de ses proches au Parisien au lendemain de son hospitalisation.