François Hollande évoque dans « Un président ne devrait pas dire ça » l’éviction de son ancienne ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Et il reconnaît ne pas avoir été très tendre.
Un livre qui sort aujourd’hui est à nouveau un condensé des confidences du président de la République, François Hollande, qui s’est entretenu régulièrement pendant plusieurs années avec deux journalistes du Monde. Dans « Un président ne devrait pas dire ça » Gérard Davet et Fabrice Lhomme rapportent des propos privés du chef de l’Etat.
Et parmi ses confidences, celles sur son ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin. En février 2016, elle apprend qu’elle est débarquée de son poste de ministre de la Culture seulement 45 minutes avant l’annonce du remaniement à la presse. A son propos, François Hollande concède : « C’est vrai, c’est très violent, un remaniement. Fleur Pellerin n’a pas démérité. Je trouve que c’est un milieu très dur, très exigeant, très ingrat. Je n’ai pas pris cette décision seule, mais je l’ai prise« .
Ce n’était vraiment pas le jour de chance de l’ex-ministre reconvertie depuis en businesswoman en Corée : peu après avoir appris la nouvelle de son renvoi, elle croisait la route de Cyrille Eldin, chroniqueur du « Grand Journal » (Canal+), qui avait tenté de l’interroger afin d’en savoir plus. « Bonjour madame la ministre, ou peut-être au revoir ? Vous avez des infos ou pas ?« , lui avait-il lancé, avant d’insister face à l’absence de réponse de Fleur Pellerin. « Je vous dérange ? » devant une ministre encore sous le choc.