Closer.fr a lu le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme Un président ne devrait pas dire ça, et a retenu un passage fort instructif pour savoir ce que François Hollande pense du gouvernement et en particulier de Najat Vallaud-Belkacem.
Najat Vallaud-Belkacem fait partie de la génération des « bébés Hollande » comme Emmanuel Macron (la fidélité en plus) ou Myriam El Khomri. Et si la jeune femme est pressentie pour prendre en charge la campagne du président pour sa réélection, la ministre – que l’on dit ambitieuse – se dévoile rien quant à ses projets tout en ne manquant jamais une occasion de jouer les fayottes avec le chef de l’Etat.
Dans leur livre Un président ne devrait pas dire ça, les deux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme donnent à lire un autre Hollande. Et pour cause, ils l’ont vu une soixantaine de fois pour faire ce livre de quelques 600 pages. Au fil des pages, François Hollande évoque quelques uns de ses ministres, à commencer par la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, un élément qui s’est rendu indispensable au sein du gouvernement. « Elle est bonne Najat, très forte en langue de bois« , confie le président. Un compliment à double entente qui rappelle le surnom qu’il lui aurait donné selon l’Opinion « Pimprenelle », pour sa capacité à endormir ses interlocuteurs. Et le président d’ajouter « Najat, je ne pense qu’elle en veut plus que les autres. Elle est ambitieuse (…) Najat ce n’est pas une intellectuelle, elle n’a pas fait l’ENA, c’est quelqu’un qui en veut ». Louant son parcours atypique, loin des grandes écoles, il explique aussi combien elle lui rappelle Ségolène Royal à ses débuts. Une comparaison déjà faite par Manuel Valls qui voit en elles un même goût exacerbé pour la communication. Un compliment que la ministre appréciera sûrement…
La chouchoute ?
Interrogée sur son statut de « chouchoute », elle avait déclaré en 2015 à BFM TV : « Je ne crois pas être traitée de manière différente ». Et de préciser : « Mon parcours reste une exception malheureusement ». « J’ai une chance inouïe d’être aux responsabilités. Je suis là pour changer les choses, pas pour faire de la figuration. Quand je doute, je me dis que je suis là pour changer les choses ».