Dans les colonnes du « Parisien », Nicolas Canteloup répond à Alain Juppé, qui a récemment estimé que les médias d’aujourd’hui plongeaient les Français dans un « climat de perpétuelle dérision ».
Soyons sérieux deux minutes ! Au cours d’un portrait que lui consacrait France 3 la semaine dernière et intitulé Juppé, le ressuscité, le candidat à la primaire des Républicains pointait du doigt le « climat de perpétuelle dérision » qui, selon lui, est aujourd’hui prédominant à la télévision. « Il y a des moments atroces, il y a une forme de harcèlement journalistique. La presse a changé, on est dans un climat de perpétuelle dérision, on ne peut pas nier que les réseaux ça change tout, ça change la dimension et on en prend plein la gueule matin, midi et soir », expliquait l’ennemi juré de Nicolas Sarkozy à Franz Olivier-Giesbert, qui l’interrogeait.
« Dans l’isoloir, les gens ne pensent pas à Canteloup »
L’un des plus importants ambassadeurs de cette « perpétuelle dérision » répond à Alain Juppé ce matin dans les colonnes du Parisien : un certain Nicolas Canteloup. Etonnamment, l’humoriste, qui s’illustre chaque matin sur Europe 1 et chaque soir sur TF1, explique que l’homme politique « n’a peut-être pas tort »… mais il y a un mais. « La dérision permanente et omniprésente a tendance à décrédibiliser la classe politique, mais dans l’isoloir, les gens ne pensent pas à Canteloup ou Yann Barthès, ils savent qu’il y a un moment pour la parodie et un autre pour le sérieux« , confie l’acolyte de Nikos Aliagas. « Entre les JT, la presse écrite, la radio et internet, les Français sont abreuvés par l’actualité anxiogène, ils ont bien besoin que l’on mette un peu de légèreté dans tout ça… », conclut Nicolas Canteloup.