Rue de Solférino, on les appelle les « même pas peur ». Les proches d’Emmanuel Macron sont dans la ligne de mire des (vrais) socialistes.
Rue de Solférino, ils dérangent. Ils agacent. Au point d’avoir hérité d’un surnom. Les proches de l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron sont en effet – selon l’Opinion – surnommés les « les Même pas peur » au Parti Socialiste… Qu’est-ce qui se cache derrière ce sobriquet ? En réalité, tous ceux qui soutiennent – officiellement ou pas – le démissionnaire de Bercy.
Son départ, mouvementé, à la fin du mois d’août n’a en effet toujours pas été digéré. Si François Hollande – certainement trop sûr de son emprise sur ses ministres – lui-même a longtemps cru que celui qui gérait l’Economie depuis un an au sein de son gouvernement lui resterait fidèle, ce n’est pas vraiment le cas des élus du PS. Et depuis qu’il a présenté sa démission, Emmanuel Macron a été rallié par plusieurs « traîtres » – selon les mots du président – de la Hollandie. Et ce malgré les menaces d’excommunication du premier secrétaire du PS et proche du chef de l’Etat, Jean-Christophe Cambadélis. Parmi les plus connus des soutiens du candidat – pas encore déclaré – Macron, le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb.
Emmanuel Macron qui sera ce mardi en meeting au Mans – fief d’un certain Stéphane Le Foll -, sera une nouvelle fois espionné par les envoyés spéciaux de Solférino, afin de répertorier les têtes du parti qui auront fait le déplacement pour être à ses côtés. Et les espions prendront bonne note pour la suite.