En juin 1991, Ghislaine Marchal, une sexagénaire avait été retrouvée morte à son domicile. Depuis, le mystère reste entier sur l’identité du tueur même si l’affaire est peut-être sur le point d’être relancée après l’étude d’analyses génétiques.
Qu’est-il arrivé en ce mois de juin 1991 au domicile de Ghislaine Marchal, 65 ans, sauvagement assassinée à coups de couteau. A proximité du corps de la sexagénaire, les inscriptions suivantes : « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t« , faisant référence au jardinier de la victime, présenté au juge d’instruction. Depuis la découverte du corps de la riche sexagénaire, Omar nie en bloc toute implication bien qu’inculpé pour homicide volontaire et écroué. Avant le drame, il avait demandé une avance sur salaire à Mme Marchal. Dans la foulée, on apprenait que les inscriptions avaient été faites par la victime avant de lâcher son dernier souffle. Huit ans après les faits, Omar Raddad a été placé en liberté conditionnelle après avoir eu une attitude irréprochable en détention. Il se fait embaucher à Marseille en tant que coursier dans une conserverie de viande. En parallèle, l’avocate du jardinier a demandé à ce qu’un profil génétique soit dressé à partir des traces d’ADN retrouvées avec le sang de la victime. Trois ans plus tard, l’avocate demande une nouvelle analyse ADN sur deux portes et un chevron en s’appuyant sur une nouvelle loi.
D’après Nice Matin, les ADN masculins qui étaient mélangés au sang de la victime proviennent de quatre hommes différents et celui d’Omar Raddad n’a pas été retrouvé. Ces analyses vont être désormais comparées avec les ADN fichés au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) provenant des auteurs de délits et crimes en France.