Dans son nouveau numéro, le magazine Valeurs Actuelles consacre une enquête à Julie Gayet et à son business. Dans ce dossier, le magazine pose la question des réseaux de la productrice et la soupçonne de favoritisme.
François Hollande Le Magouilleur. Pour sa nouvelle formule, Valeurs Actuelles a choisi de mettre à sa une le président François Hollande sous les traits du Parrain. Cette couverture, évidemment très à charge contre le chef de l’Etat, commence déjà à faire jaser. Mais dans ce numéro, le magazine de droite consacre également une enquête à la compagne du président Julie Gayet. Très présente en cette rentrée – notamment via la campagne du gouvernement contre le sexisme – la jeune femme se fait discrète dans les médias. Si elle a fait une promotion intense de la Taularde, son dernier film, dont les entrées en salle s’avèrent très moyennes (le film n’a attiré que 96.100 spectateurs sur ses sept premiers jours d’exploitation), et du téléfilm pour France 2 sur le harcèlement scolaire, la comédienne protège scrupuleusement son image.
Azoulay, Pinault, des relations haut placées
Comédienne mais aussi productrice (elle a co-fondé Radar Films), Julie Gayet est une femme de réseaux. Parmi les relations professionnelles de Julie Gayet : David Kessler, ancien conseiller de François Hollande, mais aussi Audrey Azoulay, ancienne numéro 2 du CNC devenue ministre de la Culture en remplacement de Fleur Pellerin limogée sans ménagement par François Hollande. Selon le magazine, entre 2010 et 2016, sur les 12 films que Julie Gayet a produit, 10 ont reçu des aides du CNC, où travaillait alors Audrey Azoulay.
Autre relation professionnelle de Julie Gayet, le milliardaire François Pinault, investisseur dans sa société de production. « Le milliardaire François Pinault, ami du président, a mis la main à la poche en s’associant à sa société de production, Cinémaphore, en 2013. », écrivent nos confrères. Et le magazine d’ajouter que « Pour sondernier film, la Taularde, Julie Gayet a obtenu 200.000 euros d’OrangeStudio, la filiale cinéma de l’opérateur téléphonique, dirigée par David Kessler, l’exconseiller culture à l’Élysée ». Un film qui aurait été projeté dans la salle de cinéma privée de l’Elysée. Autant d’éléments qui amènent le magazine à soupçonner la comédienne de favoritisme…