Le portrait que Libération consacrait hier à l’ancienne ministre reconvertie en femme d’affaires Fleur Pellerin est un petit bijou… de boboitude.
On en demandait pas tant. Quand Libération, le journal des bobos, fait un portrait de Fleur Pellerin, l’ancienne ministre de la Culture qui ne connaît pas Patrick Modiano, cela fait des étincelles… et donne quelques perles.
Dans ce portrait très flatteur, on apprend beaucoup de choses sur la vie de Fleur Pellerin : Qu’après avoir été renvoyée du gouvernement, elle est partie à Los Angeles, « se mettre en maillot et boire du zinfandel« , que le polémiste de ONPC, le très médiatique Yann Moix est un de ses plus fidèles amis, mais aussi qu’elle vit à Montreuil dans une « maison-loft de 235 m² aux boutons de guêtre soigneusement astiqués » et qu’elle adore les vêtements de chez Isabel Marant, une créatrice iconique pour toute bobo qui se respecte.
Même si le terme n’a aujourd’hui plus vraiment de sens – on est tous le bobo de quelqu’un – le mode de vie de Fleur Pellerin ressemble à un cliché. Dans le JDD d’aujourd’hui, on apprend aussi que depuis son passage à la Cour des Comptes, ses collègues l’ont surnommée « Miss Louboutin » en raison de son goût pour les vêtements et les accessoires de luxe. Christian Louboutin est en effet le créateur d’une marque éponyme de souliers, dont certaines paires peuvent attendre le millier d’euros. Certains diraient : heureusement qu’elle a arrêté la politique…