Plus vraiment en odeur de sainteté au Château, l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron a peut-être trouvé la meilleure alliée possible en la personne de Ségolène Royal…
Une conciliatrice. Voilà le rôle que Ségolène Royal aurait dans la relation houleuse entre François Hollande et le démissionnaire Emmanuel Macron.
Selon Challenges, qui a interrogé des conseillers du Château, l’ex-femme du président de la République, surnommée « Maman« ou encore « Super Nanny » dans les couloirs de l’Elysée, serait le dernier rempart qui empêche le chef de l’Etat d’assassiner publiquement celui qui l’a trahi. Ségolène Royal serait même la seule qui pourrait favoriser l’apaisement entre les deux : « Elle est née la même année que Brigitte, ça peut aider » souffle un proche. A l’inverse d’un Manuel Valls, ou de Cambadélis, qui pensent qu’il faut le « laminer » quand il en est encore temps…
Ségolène Royal ne souhaite toujours pas l’avouer publiquement mais selon les informations de RTL il y a quelques semaines, elle soutiendrait même l’ancien ministre. Elle était d’ailleurs invitée au premier meeting du mouvement du démissionnaire Macron « En Marche ! », à la Mutualité à Paris au mois de juillet dernier. Recadrée par Manuel Valls et François Hollande qui lui ont demandé de ne pas s’y rendre pour ne pas rajouter de l’huile sur le feu, Ségolène Royal ronge son frein pour ne pas annoncer publiquement qu’elle soutient l’ancien ministre. En privé, elle dit apprécier son audace, son culot, sa spontanéité. Et certains murmurent même qu’elle serait prête à le soutenir en 2017… si François Hollande ne se représente pas.