La semaine dernière, le fils de Valérie Pécresse avait été interpellé avec plus de trois grammes de cannabis. A l’antenne de BFMTV, l’ancienne ministre sort (enfin) de son silence pour assurer que son fils devait être traité comme n’importe quel citoyen.
On le sait, Valérie Pécresse a toujours fait de la lutte contre la drogue dans les lycées sa priorité dans son programme contre le décrochage scolaire lors de sa campagne pour les régionales de 2015. La semaine dernière, c’est avec surprise que les Français ont appris que le fils de Valérie Pécresse, Clément Pécresse, avait été interpellé dans l’ouest de Paris pour possession de cannabis comme le révélait BuzzFeed alors qu’il était en train de rouler « une cigarette artisanale ». Le jeune homme de 19 ans avait 3,8 grammes de cannabis sur lui et avait été conduit au commissariat. Valérie Pécresse avait alors laissé son entourage s’exprimer à sa place dans les médias. « Valérie Pécresse demande le respect de la vie privée pour son fils majeur et pour sa famille. La loi s’applique à lui comme elle s’applique à tous » pouvait-on lire, toujours sur le site de BuzzFeed.
« La loi de la République s’applique aussi à mes enfants »
Il aura fallu attendre plusieurs jours pour que Valérie Pécresse s’exprime en personne sur l’interpellation de son fils au micro de Ruth Elkrief sur BFMTV. « La loi de la République s’applique aussi à mes enfants, elle s’applique à tous » a-t-elle assuré, ajoutant qu’elle préférait ne pas évoquer la vie privée de ses enfants dans la presse. « J’ai passé toute ma vie à protéger mes enfants contre le fait que leur mère faisait de la politique, ce n’est pas maintenant que je vais commencer à vous parler de leur vie ». Pour mettre un terme au « fléau » de la drogue, Valérie Pécresse avait l’intention de généraliser les tests salivaires dans les lycées. Une mesure qui lui reste chère. « J’ai eu des mamans qui me sont tombées dans les bras parce que leurs enfants sont tombés dans la drogue » a-t-elle regretté, ajoutant qu’elle n’allait pas « céder sur cette question ».