Carinne Teyssandier a été condamnée pour avoir engagé une personne en situation irrégulière et avoir dissimulé son emploi le lundi 19 septembre. La chroniqueuse de Télématin, qui se défend d’être une « esclavagiste », assume néanmoins ses torts.
Carinne Teyssandier réagit à sa condamnation judiciaire. Le lundi 19 septembre, la chroniqueuse de Télématin et son mari ont été jugés au tribunal de Créteil (Val-de-Marne) après avoir été attaqués en justice par une ex-employée de maison. Ils étaient accusés d’avoir fait travailler une personne en situation irrégulière et avoir dissimulé son emploi entre janvier et août 2015. Joanne Dimba, la femme originaire de l’Ile Maurice, a eu gain de cause : Carinne Teyssandier – qui avait plaidé coupable – a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende. « Je reconnais ma faute, même si j’ai fait toutes les démarches pour cette personne. Je suis condamnée pour avoir aidé quelqu’un. Le prix à payer est un peu lourd. Mais c’est comme ça. Et surtout, le tribunal a reconnu qu’il n’y avait pas eu d’exploitation, ni de travail dissimulé. Je ne suis pas une esclavagiste » a-t-elle assuré dans les colonnes du journal Le Parisien.
Un nouveau face-à-face avec la justice le 26 septembre
A la suite du procès, l’ex-employée de Carinne Teyssandier annonçait son intention de saisir les prud’hommes dans le but d’obtenir « des indemnisations financières d’environ 40 000 euros« . Le lundi 26 septembre, la chroniqueuse de France Télévisions prendra connaissance du verdict de la justice et craint le pire. « Financièrement, ça va être un coup dur. Le plan épargne de ma fille va y passer. Notre situation financière est très compliquée. Mon mari est pompier volontaire, il ne gagne que 1 000 € par mois. Mais tant pis, je vais payer ma faute. J’espère surtout en terminer au plus vite et de ne plus faire les gros titres avec cette affaire. Je n’avais pas mesuré à quel point la machine médiatique peut s’emballer. Pour moi, c’est la double peine ».