En campagne à Provins en Seine-et-Marne hier, Nicolas Sarkozy a livré une violente charge contre François Hollande, le président de « l’impuissance publique ».
Alors qu’il effectuait un déplacement à Provins en Seine-et-Marne en début de semaine, l’ancien chef de l’Etat et candidat à la primaire de la droite et du centre Nicolas Sarkozy s’est complètement lâché sur son successeur François Hollande.
S’il se retient pour ne pas dézinguer à l’intérieur de son camp – rassemblement post-primaire fin novembre oblige -, il se fait plaisir avec celui qui va probablement vouloir briguer un second mandat à la tête de la France : « Je ne serai pas le président qui se contentera des commémorations et des lieux de mémoires« , commente le candidat à la primaire de la droite et du centre, faisant référence aux très nombreux épisodes du genre qui ont fait partie du quinquennat de François Hollande.
« La dynamique est de (leur) côté. Juppé descend et Sarkozy monte »
Nicolas Sarkozy a ensuite assuré qu’il ne serait pas « le président du renoncement national, ni celui de « l’impuissance publique« , et que contrairement à François Hollande, il saura faire preuve « de courage ». (…)Le général de Gaulle ne se serait pas caché derrière l’État de droit actuel ou une fallacieuse conception de la démocratie pour ne rien faire » a-t-il ensuite enchaîné.
L’ancien président semble plus confiant que jamais pour 2017. Des sarkoboys déclaraient il y a quelques semaines à l’AFP que « la dynamique est de (leur) côté. Juppé descend et Sarkozy monte. (ils ont) une équipe soudée, des ralliements et de l’argent grâce aux dons faits à l’association « La France pour la vie ». Surtout, « Sarkozy est dans l’état d’esprit de 2007, il y croit, il a la baraka« . On voit ça !