A quelques semaines de la primaire de la droite, Jean-François Copé ne décolle toujours pas dans les sondages. Mais il veut y croire. Et si le prochain président de la République, c’était lui ?
Il a été sali, bafoué, traîné dans la boue mais aujourd’hui, Jean-François Copé veut croire en sa bonne étoile. Poussé à la démission après avoir été mis en cause dans l’affaire Bygmalion, et après une longue traversée du désert qui aura duré deux ans, l’ancien président de l’UMP espère pouvoir regagner la confiance des Français… et être élu président de la République.
Alors qu’il a annoncé en février dernier sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue de la prochaine élection présidentielle, Jean-François Copé n’est pour l’instant crédité que de 2% d’intentions de vote dans les sondages. C’est évidemment moins que les poids lourds Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, mais aussi – et c’est plus inquiétant – que Bruno Le Maire, François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet. Autant dire qu’il faudrait un miracle pour que le maire de Meaux remporte la primaire en novembre prochain. Mais cela ne l’empêche pas de rêver, bien au contraire. « Vous verrez, je gagnerai ! », prédisait-il ainsi sur BFMTV en avril dernier.
« Il est au taquet ! »
Problème : cinq mois plus tard, Jean-François Copé ne décolle toujours pas dans les sondages. Mais qu’importe, il continue d’y croire. « J’ai l’âge de Sarkozy lorsqu’il a été élu en 2007, c’est peut-être un sourire de la vie », a lancé l’intéressé ce dimanche en marge d’un meeting au Cannet, dans les Alpes-Maritimes, selon des propos rapportés par Médiapart. Il plaisantait, bien sûr. Mais même lorsqu’on redevient sérieux, Jean-François Copé y croit dur comme fer… « Il est au taquet », confie ainsi l’un de ses proches à nos confrères. Il a raison, il faut croire en ses rêves !