Interrogé concernant ses propos sur François Hollande en 2009, dans lesquels il le qualifiait de « pervers pépère », le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis affirme ne rien regretter.
Tout avait commencé avec un vieux billet écrit en 2009 par Jean-Christophe Cambadélis. Un papier ressorti par un journaliste de Nice Matin et Slate il y a quelques jours, et qui a fait du bruit dans la sphère politique. La raison ? Le députe y qualifiait le président de « pervers pépère« . « François Hollande cherchait le moyen de revenir. Il l’a trouvé par l’entremise d’une interview dans l’Express. Il a décoché la fameuse petite phrase qui permet d’être repéré tout en créant le buzz. » Ce n’est déjà pas très agréable mais il y a pire. En effet, le papier se clôt sur cette exclamation: « Sacré François Hollande! Pervers pépère est de retour.«
Le député n’exprime aucun regret
Une polémique sur laquelle Jean-Christophe Cambadélis, interrogé, est revenu dans Le Lab d’Europe 1 ce vendredi. « Vous vous souvenez qu’à l’époque, ce n’était pas mon candidat à l’élection présidentielle et aujourd’hui, je suis obligé de prendre en compte qu’il est président de la République et virtuellement, puisqu’on ne sait pas, candidat à l’élection présidentielle« , a-t-il justifié.
Aujourd’hui le premier secrétaire du parti socialiste tempère ses propos et explique pourquoi, selon lui, François Hollande n’est plus un « pervers pépère« . « Je trouve qu’au pouvoir, il s’est bonifié. Il a une gravité qu’il n’avait pas auparavant. Il a toujours ce sang-froid qu’on lui connaît, mais il a une distance que je ne lui connaissais pas. » Pourtant, lorsque le journaliste lui demande s’il regrette, le député répond avec un sourire : « Non, c’était le combat politique de l’époque [sourire].«