Pour permettre à son fils de 3 ans et demi de suivre des cours adaptés à sa trisomie, une femme originaire de Lyon a décidé de faire appel aux internautes. Dans un long message, elle dénonce notamment le manque de réaction de la part de l’administration française.
Depuis la rentrée, Clotilde se fait un sang d’encre. Son fils Baptiste, 3 ans et demi est atteint de trisomie et ne bénéficie pas d’une éducation adaptée à ses besoins. C’est pour cela que cette femme originaire de Lyon s’est emparée de Facebook il y a quelques jours pour dénoncer la situation que sa famille traverse.
« Mon fils s’appelle Baptiste, il a 3 ans et demi, il court, marche, mange, fait du toboggan, rigole, danse, fait des câlins et va à l’école depuis 10 jours, a écrit sa mère Clotilde sur Facebook. Il va à l’école oui… mais tous les jours j’attends qu’on me dise qu’il ne peut pas y rester et qu’il va devoir rentrer chez lui.«
L’AVS dont a besoin Baptiste n’est toujours pas arrivée
Le problème ? L’auxiliaire de vie scolaire (AVS) n’est pas là. « L’institutrice malgré toute sa bonne volonté ne peut pas pallier à cette absence indéfiniment, je lui suis déjà tellement reconnaissante de l’avoir pris en classe sans AVS. » Mais ce n’est pas tout. Clotilde doit aujourd’hui faire face à l’absence de réponse de l’administration. « Chaque jour depuis le premier septembre j’ai appelé enseignant référent, inspection académique, envoyé des mails, laissé des messages, patienté pendant des heures avec les musiques d’attente avant que la ligne coupe, recommencé à appeler à écouter la musique, un jour j’ai eu quelqu’un qui m’a passé le service des AVS en me prévenant que personne ne répondrait parce que leur téléphone ne fonctionne pas… Résultat depuis 10 jours, personnes ne m’a répondu au téléphone ou par mail.«
Clotilde demande aujourd’hui à tous les internautes de se mobiliser afin de permettre à son petit Baptiste de suivre des cours adapté à sa situation. « (…) aujourd’hui je n’ai plus que vous pour espérer pouvoir faire bouger les choses et permettre à mon petit gars de continuer à grandir normalement et être heureux à l’école pour un jour, peut-être, pouvoir travailler, être indépendant et autonome.«