Emmanuel Macron ne recevra aucune protection policière de l’UCLAT malgré sa demande et les menaces de mort reçues depuis l’an dernier.
C’est une des conséquences de sa démission le 30 août dernier. L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron n’a désormais plus de service de sécurité à sa disposition. Ayant été l’objet de menaces de mort, l‘ex-locataire de Bercy avait formulé une demande écrite auprès du ministère de l’Intérieur afin de se voir attribuer un service de sécurité. Selon L’Opinion, elle lui a été refusée.
Pourtant, le futur candidat à la présidentielle a reçu, au début de l’année 2015, des « menaces de mort » de plusieurs notaires lors du débat houleux autour de la loi qui porte son nom. Plusieurs présidents et premiers ministres bénéficient automatiquement d’une protection, même lorsqu’ils ne sont plus en fonction… Quelques cas exceptionnels, parmi lesquels des personnalités publiques menacées comme Laurent Joffrin (Libération), Patrick Pelloux ou bien encore le philosophe Bernard-Henri Lévy ont déjà eu une protection policière fournie par l’Etat.
L’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) n’a donc finalement pas jugé nécessaire de protéger Emmanuel Macron. Le futur candidat s’est donc entouré d’agents privés à ses frais : « S’il lui arrive quelque chose, ils l’auront sur la conscience » a confié, dégoûté, un membre de son équipe.