Nicolas Sarkozy a dénoncé lors d’un déplacement dans les Yvelines que son incrimination dans l’affaire Bygmalion n’était qu’une « manoeuvre honteuse ».
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite en vue de l’élection présidentielle de 2017, s’est énervé hier de la persistance avec laquelle il est incriminé dans l’affaire Bygmalion. A ce propos, il a assuré qu' »aucune polémique, aucune manœuvre, aucune manipulation aussi honteuse soit-elle, ne [le] détournera d’un centimètre de [sa] volonté absolue de construire » un projet politique fiable qui le fera élire en 2017.
C’était la première fois que l’ex-chef de l’Etat s’exprimait en public suite à l’annonce lundi de son renvoi devant la justice pour cette affaire. Une décision des magistrats qui assombrit à coup sûr sa candidature pour la primaire à droite, dont les deux tours sont prévus les 20 et 27 novembre. « J’aime les gens qui ont connu des hauts et des bas, qui ne se sont pas plaints, qui ont serré les dents. Je pense que dans le mode de vie français, dans l’identité française, il y a cette idée extrêmement forte que […] le bonheur, c’est chaque fois qu’on surmonte une épreuve », et qu’on a » la satisfaction » de se dire « j’ai surmonté cette épreuve« , a-t-il conclu lors de son meeting.
Hier, le Parisien révélait les éléments de langage que Nicolas Sarkozy a souhaité mettre en place afin de parer à toutes les attaques concernant ses problèmes judiciaires. Quelque chose nous dit qu’il va en avoir bien besoin…