Hervé Mariton, toujours à la traîne pour rassembler les parrainages nécessaires pour participer à la primaire a violemment taclé Nicolas Sarkozy lors d’un meeting devant 200 personnes.
M. Mariton a donné de la voix lors d’un meeting au siège parisien des Républicains, devant plus de 200 personnes… et tous ses petits copains en ont pris pour leur grade.
Le maire de Crest (Drôme) a fait ses comptes d’apothicaire : il n’a que 2 057 parrainages de militants et 200 d’élus, contre 2 500 et 250 requis (dont 20 parlementaires) pour pouvoir se présenter à la primaire qui aura lieu fin novembre. Autrement dit, il ne reste qu’une semaine à Hervé Mariton pour vendre son projet présidentiel.
Sa tactique ? Faire comme les autres ! Quelques tacles bien sentis envoyés à ses adversaires. Il l’assure : il est le « candidat le plus vigoureux, le plus constant, le plus sérieux » de la primaire. Et s’en prend ensuite à Nicolas Sarkozy : « Quand les idées sont fortes, pas besoin d’effets de manches, ni de bomber le torse. Je ne change pas de conviction comme de chemise ».
Mariton s’agace également d’une classe politique dans le déni de la réalité, qu’il accuse d’être dans le mensonge permanent et tacticien. Il a ensuite fini son discours en regrettant le manque de courage de François Fillon qui n’a jamais participé aux Manifs pour tous, et qui pourtant aujourd’hui recueille le soutien des catholiques de Sens Commun…