Elles sont nées en se serrant la main, et leur photo a fait le tour du monde. Deux ans plus tard, Jillian et Jenna, les jumelles adorées du Web ont grandi, mais restent plus unies que jamais.
Si toutes les naissances sont inoubliables, on peut dire sans mentir que celle de Jenna et Jillian Thistlethwaite, à Akron, dans l’Ohio, a marqué la planète entière ! Il y a deux ans, un cliché immortalisant leur premier instant et partagé par des millions d’internautes avait fait l’objet d’un incroyable buzz. On y découvrait les deux jumelles, nées à quarante-huit secondes d’écart, se serrant la main à peine sorties du ventre de leur mère.
Difficile de ne pas craquer devant ces deux petites menottes entrelacées comme pour préserver l’intense intimité nouée in utero ! Une naissance d’autant plus exceptionnelle que Jenna et Jillian, jumelles dites « mono-mono », avaient partagé le même placenta et grandi dans la même poche amniotique. Un cas rare qui ne se produit que dans 1% des grossesses gémellaires et comporte des risques. Notamment parce que les fœtus risquent de s’étrangler avec leur cordon ombilical respectif. Nées par césarienne avec sept semaines d’avance, les deux fillettes étaient pourtant en grande forme. « C’est un miracle, confiait à l’époque Sarah, leur mère. C’était impressionnant. C’était tellement génial de les entendre enfin crier toutes les deux et savoir qu’elles allaient bien. »
« Dès qu’on les sépare, cela finit dans les larmes »
Certains grincheux prétendaient alors que les petites jumelles adorées du web se serraient la main à la naissance par pur hasard. Ils en seront pour leurs frais. Car, comme leur maman le confirme, deux ans plus tard, Jenna et Jillian sont toujours inséparables : « Depuis leur naissance, elles veulent être à côté l’une de l’autre. Elles sont constamment en contact. Dès qu’on les sépare ou que l’on veut faire des activités seulement avec l’une d’entre elles, cela finit dans les larmes. »
Plus proches que jamais, les adorables blondinettes sont également unies pour faire les quatre cents coups. « Elles adorent se chamailler. Ce sont toujours les premières quand il faut grimper quelque part, nager, ou se disputer pour les mêmes jouets. Il y a des jours où elles nous donnent vraiment du fil à retordre, s’amuse Sarah. Mais on passe tellement de bons moments avec elles. » Une complicité d’autant plus fusionnelle qu’il est difficile de distinguer les fillettes l’une de l’autre. Même leurs parents en perdent parfois leur latin. « Jaxon, leur grand frère de 3 ans, lui, ne s’y trompe jamais, explique la maman. Tous les trois s’entendent très bien. Mais il est vrai que les filles n’ont pas un lien aussi fort avec lui. Elles peuvent s’en éloigner sans larmes, ce qui n’est pas le cas entre elles. Regarder la photo de leur naissance m’émeut encore aux larmes. Quand j’ai vu qu’elles se tenaient la main, je ne pouvais y croire. C’était magnifique. Pour moi, ça résume toute la grossesse, tout le temps qu’elles ont passés ensemble dans mon ventre. Elles ont besoin l’une de l’autre, elles sont là l’une pour l’autre. Le lien qui les unit est unique. »