Jeudi dernier, Sokia Rykiel s’éteignait à l’âge de 86 ans des suites de Parkinson. Aujourd’hui, sa famille ainsi que ses proches se sont réunis lors de ses obsèques pour rendre un dernier hommage à « la Reine du tricot ».
Un grand nom de la mode s’en est allé. Le jeudi 25 août, Sonia Rykiel nous a quittés. « Ma mère est décédée cette nuit à Paris, chez elle, à 5 heures du matin, des suites de la maladie de Parkinson« , a annoncé sa fille Nathalie à l’AFP. Quelques minutes seulement après cette triste annonce, de nombreuses personnalités du monde entier se bousculaient pour rendre hommage à celle que l’on surnommait « la Reine du tricot ».
Ce 1er septembre, nombreux de ses proches et de ses amis se sont recueillis à 14h30 au cimetière Montparnasse afin de rendre à cette figure du style parisien un dernier hommage. Lionel Jospin, Anne Hidalgo, Anouk Aimée – la femme d’Albert Finney -, mais également la journaliste Ruth Elkrief étaient présents. Parmi les invités, se trouvaient également des acteurs du monde de la mode, à l’image de Jean-Charles de Catelbajac ou encore de Mademoiselle Agnès. Renaud Capuçon, époux de Laurence Ferrari et violoniste a, quant à lui, apporté quelques notes de musique à la cérémonie.
Retour sur le parcours de la couturière
Sonia Rykiel aura marqué l’histoire de la mode, et pas seulement avec les rayures multicolores qui habillaient ses pulls. C’est dans les années 50 que la couturière choisit de mettre en vente ses créations dans la boutique de son mari Sam Rykiel. Le succès prend rapidement à partir du moment où l’actrice Audrey Hepburn se laisse shooter en couverture du magazine Elle avec un pull tricoté par Sonia Rykiel.
En 1968, Sonia Rykiel crée sa marque éponyme, puis sa première boutique à Paris en 1968. La griffe parvient à se démarquer par son esprit avant-gardiste. La couturière n’a pas peur d’aller à contre-courant des tendances, en proposant par exemple des détails qui ne se font pas encore à l’époque. A savoir des vêtements sans ourlet, ou encore non-doublés. Un style particulier et propre à cette féministe qui n’avait pas peur de prôner la « démode ».