Lors d’un déplacement à Berlin le 18 juillet, Alain Juppé a attaqué le gouvernement en déclarant trouver « suspecte » la réaction du pouvoir en place à la suite des attentats du 14 juillet à Nice.
Alors que certains hommes politiques recommandent de jouer l’apaisement suite à l’attentat du 14 juillet dernier à Nice, Alain Juppé n’oublie pas la présidentielle de 2017. Et ce malgré l’appel lundi par le président François Hollande à une « obligation de dignité et de vérité » pour « ceux qui ont une parole publique« .
Déclaré candidat depuis le mois d’avril dernier, Alain Juppé qui fêtera ses 71 ans au mois d’août, n’a pas hésité en marge d’un déplacement à Berlin ce lundi 18 juillet, à critiquer de manière très violente le gouvernement de Manuel Valls : « La virulence de la réaction gouvernementale me paraît suspecte« , a-t-il déclaré, en s’appuyant sur les chiffres d’un sondage paru peu avant qui affirme que « 66 % des Français ne font pas confiance » au président de la République François Hollande pour conduire une politique sécuritaire efficace.
Aprè s’être ouvertement moqué de François Fillon dans une vidéo qui a fait le buzz, l’adversaire de Nicolas Sarkozy a estimé que la « violence » gouvernementale est en réalité un simple « rideau de fumée » (…) »Pourquoi une telle violence dès lors que l’on se permet de soulever quelques questions qui méritent d’être soulevées? » (…) « On ne se laissera pas museler » a-t-il enfin ajouté.