Candidate à la primaire de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet a accordé une interview à l’hebdomadaire Le Point. L’occasion pour elle de revenir sur ses ambitions, son programme pour 2016… et le sexisme qui règnerait toujours dans le petit monde feutré de la politique.
La politique est un monde macho ! L’ancienne proche de Nicolas Sarkozy et porte-parole de sa campagne de 2012 est en lice pour la primaire à droite. Alors qu’elle cherche toujours ses vingt parrainages, NKM, qu’on vous annonçait dernièrement fraîchement divorcée, profite de cette interview dans Le Point pour revenir sur le sexisme dont elle estime toujours être victime au sein de sa famille politique.
Alors que la journaliste lui pose une question sur son caractère, NKM revient sur une anecdote dont elle se serait bien passée. En ligne de mire ? Jean-Louis Borloo, dont elle a peu apprécié le qualificatif la concernant, celui d’un « érotisme préraphaélite et glacé ». « C’était ciselé, comme commentaire !« , avance-t-elle. Et peu importe si certains lui reprochent d’utiliser cette différence comme seul programme.
Pourtant, NKM ne perd jamais une occasion de rappeler elle-même qu’elle est une femme dans un milieu d’hommes. Qui a oublié l‘épisode de la photo pour Paris Match ? Enceinte, elle posait alors alanguie avec deux Bibles et une harpe dans une forêt : une photo qui, en déclenchant les critiques et les moqueries de ses adversaires, lui donnait encore davantage une position de Madone martyre.
Erreur ou calcul politique ? Rien de tout cela pour elle, juste un cliché qui « avait du sens à l’époque« . Son seul regret ? Celui d’une « photo tellement bizarre qu’elle a effacé l’interview réalisée par Valérie Trierweiler« . L’argument féministe de NKM sera-t-il suffisant trouver vingt parrainages de parlementaires pour participer à la primaire ? Rien n’est moins sûr…