La peine de prison d’un détenu a été alourdie. L’homme déjà condamné pour apologie de terrorisme prévoyait de commettre un attentat contre un camp de nudistes au Cap d’Agde, dans l’Hérault.
Un attentat évité. Vendredi dernier, un homme a vu sa peine de prison être alourdie pour apologie du terrorisme et condamné à six mois de prison supplémentaires alors qu’il devait sortir de prison vendredi. Il prévoyait de commettre un attentat contre un camp de nudistes du Cap d’Agde, dans l’Hérault alors qu’il était incarcéré et condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, pour la détention de six kilos de cannabis, de deux fusils d’assaut et d’une arme de poing. Les enquêteurs le soupçonnaient alors d’avoir un lien avec Mohamed Merah, le terroriste de Montauban et Toulouse en 2012. Dans sa cellule, l’homme aurait proféré des menaces à l’encontre des nudistes qu’il prévoyait de tuer dès sa sortie de prison comme le révèle Midi Libre. Certains de ses camarades de cellule l’accusent également de prosélytisme, d’appels à la prière trop bruyants et de propos antisémites. « Je reconnais le tapage, mais je n’ai jamais dit rien d’autre, a-t-il néanmoins assuré à son procès. J’ai pris une leçon au mois d’octobre. J’ai compris. Là, c’est de l’acharnement ».
L’homme, fiché S, est gérant d’un fast-food, Toubib Burger, à Béziers et avait déjà fait parler de lui en proposant à ses clients des menus aux appellations très originales comme « AK47 », « M16 », « C4 », faisant référence au nom de l’explosif. Sur le logo du fast-food, un fusil d’assaut a par ailleurs été dessiné pour représenter le « T » de Toubib Burger.
D’après Europe 1, l’homme converti à l’islam avait un comportement très inquiétant avant d’être incarcéré. Il se promenait avec une cartouchière vide et avait accroché des répliques d’armes sur les murs du fast-food. Pire encore, il partageait des vidéos de propagande de l’Etat islamique sur son Facebook.