A quelques mois de la primaire à gauche, Emmanuel Macron prend de plus en plus de place au sein de la sphère politique. Un rendez-vous avec les électeurs qui laisse l’entourage du jeune ministre de marbre…
On le sait depuis peu, si François Hollande veut se représenter pour briguer un deuxième mandat à la suite des élections présidentielles de 2017, il devra se présenter tout d’abord à la primaire dite « de la gauche de gouvernement » comme l’a préconisé et décidé Jean-Christophe Cambadélis. « Le Parti socialiste a inventé la primaire (pour une élection présidentielle française, en 2011, ndlr), tout le monde l’a imité. Il invente la primaire pour un président sortant, tout le monde l’imitera » s’était justifié le premier secrétaire du Parti socialiste sur Twitter en évoquant ce rendez-vous organisé en janvier prochain. S’agissant d’ailleurs de ces élections présidentielles de 2017, il se murmure depuis quelques mois qu’Emmanuel Macron serait en bonne place pour être candidat. Depuis, le ministre de l’Economie ne cesse d’esquiver les questions au sujet de sa supposée candidature. « Est-ce qu’aujourd’hui je suis candidat à la présidentiel ? Non. Est-ce que je suis aujourd’hui dans le gouvernement sous la présidence de François Hollande ? Oui « a lâché le leader du mouvement En marche ! au micro de RTL.
Quoi qu’il en soit, l’entourage d’Emmanuel Macron ne semble pas vraiment se soucier de ces prochains rendez-vous avec les électeurs et de cette primaire à gauche. « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » aurait glissé un proche du ministre au Point, empruntant la célèbre expression de Jacques Chirac. « Il faut que l’on fasse gaffe aux messages qu’on envoie, on s’est pris beaucoup de coups, on baisse dans les sondages… » souligne quant à lui un député. En effet, d’après un baromètre mensuel Ipsos publié sur Le Point.fr dans la journée, Emmanuel Macron a bel et bien perdu six points de popularité. Aïe !