D’après La Dernière Heure, le frère de Salah Abdeslam, cerveau présumé des attentats de Paris, Mohamed, aurait été licencié de son emploi au sein de la commune de Molenbeek pour ses récentes déclarations dans les médias.
Mohamed Abdeslam aurait mieux fait d’y réfléchir à deux fois avant de s’adresser à la presse à la suite des attentats du 13 novembre dernier. D’après nos confrères de La Dernière Heure, la commune de Molenbeek n’aurait pas apprécié que le jeune homme fasse des déclarations dans la presse sur la supposée implication de son frère Salah Abdeslam dans les attentats de Paris. Il aurait été licencié par la ville belge de son poste d’employé communal au service des étrangers au début de la semaine. Parmi les raisons avancées par la mairie pour se séparer de ce dernier : le « malaise » suscité « au sein du personnel de l’administration » par les déclarations de Mohamed Abdeslam qui devrait percevoir des indemnités de licenciement.
Au début du mois, Mohamed Abdeslam avait expliqué dans les médias que son frère n’était pas le personnage sombre que l’on pouvait imaginer. Après lui avoir rendu visite au sein de la prison de Bruges, Mohamed Abdeslam assurait que son frère avait « volontairement refusé de se faire sauter ». « Si j’avais voulu, il y aurait eu plus de victimes. Heureusement, je n’y suis pas allé » lui aurait alors dit le cerveau présumé des attentats, arrêté le 18 mars dernier à Molenbeek.