L’une des victimes présumées de Denis Baupin affirme dans Le Parisien que, comme Anne Sinclair dans l’affaire DSK, Emmanuelle Cosse « savait » les accusations qui pesaient contre son mari et qu’elle n’est pas si « forte » qu’on le croit…
Si le député écologiste Denis Beaupin, accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par plusieurs femmes politiques, crie à qui veut bien l’entendre qu’il n’est pas « le DSK des Verts », son épouse, Emmanuelle Cosse, aurait-elle des similitudes avec Anne Sinclair ? C’est en tout la comparaison que dresse ce vendredi dans Le Parisien l’une des présumées victimes de Denis Baupin, qui a souhaité garder l’anonymat. Et dans sa bouche, ce n’est pas un compliment, loin de là : « Elle savait tout. Elle a une psychologie particulière, un peu comme Anne Sinclair. D’elle aussi, on a dit qu’elle était forte… »
« Un comportement admirable »
La comparaison avec Anne Sinclair pourrait aussi être avancée par les soutiens d’Emmanuelle Cosse, mais pour d’autres raisons. Tout comme la journaliste en 2011 après l’affaire du Sofitel de New York, qui a vu Dominique Strauss-Kahn être accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre, la ministre du Logement a fait preuve d’un calme olympien et n’a pas laissé tomber son mari, même dans l’épreuve. Dès le lendemain sur France Info, Emmanuelle Cosse se dira ainsi « très touchée en tant que femme, en tant que compagne, en tant que mère et en tant que ministre » par les accusations qui pèsent contre Denis Beaupin. Rebelote quelques jours plus tard sur Europe 1, où elle affirmera qu’elle « continue de croire » son époux. « J’ai confiance en mon conjoint », insistera-telle.
« Emma a eu une réaction très calme. Elle a confiance en Denis », confirme Bernard Jomier, adjoint écologiste à la mairie de Paris et ami du couple, qui s’exprime ce vendredi dans les colonnes du Parisien. « Solide », « forte », « combative », « courageuse »…. Dans son entourage, les éloges ne manquent pas pour décrire la manière dont elle a géré cette situation de crise. « Elle a eu un comportement assez admirable. Je lui tire mon chapeau ! », conclut la Secrétaire d’Etat Barbara Pompili.