Si François Baroin et Laurent Wauquiez se détestent cordialement, ils ont décidé de mettre leurs différends de côté afin de se rallier derrière Nicolas Sarkozy. Une trêve pas totalement désintéressée…
Ils sont nombreux et nombreuses, en politique, à ne pas pouvoir s’encadrer… Parmi les tensions – pour ne pas dire les guerres acharnées – les plus connues, il y a par exemple celles qui opposent NKM et Rachida Dati, Manuel Valls et Emmanuel Macron, Ségolène Royal et Anne Hidalgo ou encore Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Et visiblement, ce n’est pas non plus la fête entre François Baroin et Laurent Wauquiez… « Ils se méprisent. Baroin considère que Wauquiez est un excité sans conviction, sans foi ni loi, dangereux, et Wauquiez considère que Baroin est un mou qui ne travaille pas, un semi-gauchiste », balance ainsi un membre des Républicains dans les colonnes du Journal du Dimanche.
Une trêve pas totalement désintéressée…
Aujourd’hui pourtant, les deux hommes, qui ont tous les deux occupé des postes à responsabilité dans leur parti, ont décidé d’enterrer la hache de guerre. S’ils ont (pour l’instant en tout cas) mis leurs différends de côté, c’est pour mieux se rallier à la cause d’un seul et même homme : un certain Nicolas Sarkozy… L’actuel chef des Républicains devrait annoncer prochainement sa candidature à la primaire de la droite en vue de la présidentielle de 2017 et François Baroin comme Laurent Wauquiez considèrent que leurs bisbilles n’ont pas leur place dans la campagne qui s’annonce. « Ils ont convenu qu’à court terme, leurs objectifs et leurs parcours ne vont pas se croiser, qu’ils sont deux soutiens forts et complémentaires de Nicolas Sarkozy et que tout cela peut se faire en bonne entente », explique un proche du numéro deux des Républicains au JDD.
La trêve n’est toutefois pas totalement désintéressée. Pour François Baroin, elle pourrait bien signifier un poste de premier ministre si Nicolas Sarkozy est réélu président de la République. Quant à Laurent Wauquiez, il espère pouvoir prendre la tête des République si son poulain est rappelé à l’Elysée… Et comme ça, tout le monde est content !